C'est un raisonnement très juste, que je tiens très souvent. Je ne suis pas contre le fait que les sportifs prennent des corticoïdes, mais le repos est sûrement le meilleur médicament et doit toujours accompagner la prise de corticoïdes -ou d'autres médicaments. En cas d'épisode aigu, il ne me paraît pas logique de remonter sur le vélo ou de courir derrière un ballon.
Sans entrer dans des conditions médicales, ces corticoïdes mettent un certain temps à s'évacuer. Ce genre de crise aiguë est normalement résolue en 48 heures. En cas de compétition proche, on peut comprendre que le sportif ait envie de retourner s'entraîner, afin de ne pas être déconditionné. Or, il peut y avoir les contrôles à l'entraînement. Sans AUT, il peut être contrôlé positif.
Votre raisonnement, je l'ai souvent tenu pour exprimer mon refus d'une AUT à mes deux autres collègues, les traitements étant bien souvent inutiles sans arrêt sportif -sauf dans certains cas : on ne va par exemple pas demander à un diabétique d'arrêter son insuline ! En outre, un oedème de Quincke fatigue beaucoup. Mais à distance, sans photos, sans avoir vécu l'épisode, les choses sont plus compliquées...