Le World Tour est un objectif stratégique important pour l'UCI si nous voulons que le cyclisme devienne un sport réellement international. D'autant que nous sommes en concurrence avec le football, le tennis, dans un monde de plus en plus petit. Nos sponsors veulent une visibilité en Asie, là où la croissance se porte bien ! Le World Tour se doit d'inclure des compétitions dans cette partie de la planète. Nous avons mis en place une commission indépendante de licence pour sélectionner les équipes, avec à sa tête quatre juges suisses de haut niveau. Les équipes sont évaluées selon des critères de gestion mais aussi de valeur sportive et éthique. Nous travaillons avec le cabinet d'audit Ernst&Young ; l'UCI fournit un rapport mais sans participer à la décision, pour éviter tout conflit d'intérêts.
L'affaire Armstrong nous a conduits à réfléchir à l'avenir du sport. Nous travaillons avec le cabinet Deloitte sur une grande étude internationale ; nous avons reçu 7 000 réponses à notre questionnaire en ligne. Nos partenaires travaillent autour de quatre axes : la mondialisation, l'antidopage, le calendrier et les coureurs. Des groupes de travail vont chercher à améliorer le système de points pour le World Tour. Nous voulons un dispositif qui n'incite pas les coureurs à se doper...