Merci de m'avoir donné l'occasion de m'exprimer devant vous. J'espère que j'ai pu vous faire mieux comprendre l'action de l'UCI contre le dopage. Je ne suis pas fier de l'affaire Lance Armstrong, j'aurais préféré que nous l'attrapions plus tôt. Armstrong a été contrôlé à de très nombreuses reprises, y compris par l'AMA et l'USADA qui nous critiquent aujourd'hui : aucune organisation n'a jamais trouvé de test positif. Nous portons collectivement la responsabilité de cet échec.
L'UCI est une organisation pionnière en matière d'antidopage, un exemple pour les autres. J'en suis très fier. En tant que président, j'ai deux priorités. D'abord, mettre un terme à la culture du dopage dans le cyclisme, pour que ce sport que j'adore devienne un sport propre. C'est la mission de ma vie. Nous n'y arriverons pas du jour au lendemain, mais les choses évoluent. Ensuite, changer le regard porté sur le cyclisme, trop souvent perçu comme un sport de tricheurs. C'est injuste. La science du vélo est très loin de la triche de coureurs dopés. J'espère qu'en regardant le Tour de France, vous pourrez vous dire que l'époque où sévissait un Lance Armstrong est bien révolue.