Le rapport qui vient d'être présenté illustre le fait que les mentalités, qui ne peuvent pas être transformées aisément, précèdent et gouvernent les structures économiques. Alors qu'on a tendance à souligner le contraste entre les systèmes allemand et italien, j'y vois des points communs avec l'importance de la famille qui apporte une vision de long terme, ainsi que dans la décentralisation qui permet de donner plus d'agilité aux entreprises sur les territoires. Une différence entre les entreprises françaises et celles de ces pays réside dans le taux de marge, qui est de l'ordre de 27 % en France, 38 % en Italie et plus de 40 % en Allemagne : or le taux de marge est essentiel pour permettre l'investissement, la prise en compte du progrès technique et donc la compétitivité.