Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteur, mes chers collègues, à travers ces deux lectures, l’attention que le Parlement accorde à la refondation de l’école de la République s’est exprimée très largement.
Je pense notamment au principe selon lequel tous les élèves disposent de la capacité d’apprendre et de progresser, au droit à la formation, à toutes les mesures qui visent l’inclusion de tous les enfants, en particulier les enfants en situation de handicap ou souffrant de troubles invalidants.
Le message est clair pour ces enfants et leurs familles : il n’existe pas de fatalité et le devoir de l’école est de leur donner confiance en l’avenir.
En matière d’orientation, je tiens à saluer l’ajout, par l’Assemblée nationale, de l’association des élèves et de ses parents – ou de son responsable légal – à l’élaboration du parcours individuel d’information et de découverte du monde professionnel. §L’amendement que nous avions déposé en première lecture n’avait pu être adopté, alors que l’implication de l’élève et de ses parents est indispensable pour une orientation réussie.
En outre, le développement de la scolarisation des enfants de deux à trois ans, la reconnaissance de la spécificité de l’accueil des enfants en maternelle, la priorité accordée au primaire ou la création du service public du numérique éducatif constituent autant d’avancées qui méritent d’être soulignées.
Enfin, avec la consécration du respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité parmi les missions du service public de l’éducation, la transmission des valeurs de la République est assurée et le nouvel enseignement moral et civique sera le véhicule approprié pour évoluer vers une société plus inclusive.
Seize amendements du RDSE adoptés en première lecture ont été conservés dans le texte final.