Mme Assassi m'a écrit une lettre pour proposer, à la suite des révélations graves faites par la presse internationale sur la surveillance étroite, et même l'espionnage massif, dont ferait l'objet l'Union européenne et la France, que notre commission entende l'ambassadeur des États-Unis en France. J'ai donc pris contact avec M. Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, ainsi qu'avec le ministre des affaires étrangères : rien ne s'oppose à cette audition. M. Carrère et moi-même faisons donc porter une lettre aujourd'hui même à l'ambassadeur des États-Unis, pour l'inviter à venir s'exprimer devant nos deux commissions.