Je me réjouis d'un certain nombre de dispositions que vous nous avez présentées, et en particulier de la possibilité pour la DGCCRF d'opérer des contrôles simplifiés, anonymes et donc efficaces. En revanche, vous ne dites rien des cartes qu'Anne-Marie Escoffier et moi avions appelées confuses, et de la nécessité de découpler carte de fidélité et carte de crédit.
La question de l'éducation me semble centrale. Il me semblerait souhaitable d'assurer à chaque fin de cycle (primaire, collège, lycée) une sensibilisation à la gestion d'un budget familial. Certains se surendettent pour survivre, d'autres le font par légèreté dans la gestion de leur budget. Qu'une factrice en arrive à 166 000 euros de crédits à la consommation est une aberration.
Après avoir pensé que le registre des crédits était la panacée, je me suis posé bien des questions à son sujet : il n'est pas suffisant de connaître tous les crédits à la consommation d'un ménage, il faudrait encore connaître ses revenus et ses charges.