La proposition de rédaction n° 6 abroge le délit d'offense au chef de l'État. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France le 14 mars dernier dans l'affaire Éon. Ce délit a déjà été supprimé dans de nombreux pays. Nous proposons néanmoins un mécanisme alternatif de protection du chef de l'État : la diffamation ou l'injure visant le chef de l'État, un ministre ou un parlementaire seront désormais punies des mêmes peines.