Le juge constitutionnel pourrait censurer ces lois au nom de la clarté et de l'intelligibilité du droit, si tant est qu'il souhaite sanctionner. Le président du Conseil constitutionnel n'est pas un farouche partisan de la décentralisation. Je tiens d'ailleurs à rappeler qu'il avait, à l'époque, qualifié la réforme constitutionnelle de 2003 de « grande braderie ».