Intervention de Jean-Michel Baylet

Réunion du 4 septembre 2013 à 16h00
Débat sur la situation en syrie

Photo de Jean-Michel BayletJean-Michel Baylet :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’Histoire connaît un de ces moments de fièvre où le temps s’accélère. Nous ne sommes pas réunis aujourd’hui, en session extraordinaire, pour seulement débattre de notre implication dans une guerre civile. Ce qui se joue actuellement touche à la stabilité d’une région entière, aux grands équilibres géopolitiques mondiaux, et aussi à la sécurité de notre pays et de nos concitoyens.

Depuis plusieurs mois la machine médiatique et politique s’emballe. Les polémiques fleurissent, parfois sur le fond, souvent sur la forme. La question d’un vote à l’issue de ce débat a suscité une vaste controverse, que j’ai un peu de mal à entendre tant la Constitution est claire à ce sujet. Son article 35 prévoit en effet que « le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger » et que « cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote ».

Je rappelle d'ailleurs, peut-être plus particulièrement à l’intention des membres de l’opposition §…

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