A contrario, en Syrie, il y a des armes chimiques, qui ont été massivement utilisées, et c’est le fait de ne pas agir qui serait une grave faute !
Le 07/09/2013 à 10:55, AHAMADI DAROUSSI a dit :
Ce serait bien que vous arrêtiez vos guerres politiciennes stériles, si non vous ne méritez pas êtes aux responsabilités là où vous êtes. Elévez svp le niveau du débat public.
Le 07/09/2013 à 10:45, chb17 a dit :
Les armes chimiques en Syrie n'ont pas été un problème le 14 juillet 2009. Elles sont devenues "un problème", ou plutôt une merveilleuse opportunité pour L. Fabius, quand le président syrien "qui ne mérite pas d'être sur la Terre" s'est révélé plus coriace que prévu.
Quant à leur utilisation "massive", elle est restée au contraire heureusement limitée, rien à voir avec l'Agent Orange ou l'uranium appauvri qui continueront de faire des victimes pendant des générations. Au fait, avez-vous remarqué, sur les vidéos présentées comme preuves, que les secouristes ne prennent pas la peine de se protéger ?
Enfin, la Responsabilité de Protéger qu'invoque le Ministre est hypocrite et cynique quand elle ignore tant d'autres massacres, qui ne passent pas en une. Le Ministre ignore aussi le catastrophique bilan pour les peuples « sauvés » lors de précédentes opérations R2P.
D. de Villepin, au-delà de sa position (réellement) vertueuse contre les bombardements, propose un démantèlement négocié du pays. L’Otan, les BRICs, le Qatar etc. y trouveraient leur compte, croit-il, puisque le pays est déjà dévasté et que les haines inter communautaires (religieuses) ont passé le point de non-retour.
Or, L. Fabius n'envisage de solution politique qu'en éliminant al Assad, et c'est pourquoi il veut intervenir en "ré-équilibrage des forces", pour renforcer les insurgés par ailleurs contrôlés par des bandits sectaires, dont il reconnaît lui-même qu'ils se livrent et se livreront à des pogroms. Le « courage », la « morale » et le « sens des responsabilités » du Ministre sont indignes. Il sacrifie le peuple syrien à des intérêts qu'à aucun moment il n'ose nommer.
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