On peut certainement envisager un regroupement des chercheurs dans des centres qui soient en mesure d'assurer la pérennité et le renouvellement des générations. Il existait à Bordeaux une tradition de recherche africaine. Plus personne ne parle aujourd'hui de la recherche économique tournée vers l'Afrique dans cette université. Cette force reposait sur deux ou trois personnes et leur départ a entraîné la disparition de ces compétences.
Le dispositif reposant sur des unités mixtes de recherche, c'est-à-dire le modèle du CNRS, l'IRD, de l'INRA ou encore du Cemagref, assure un soutien public aux activités de recherche. Nous avons vu s'éparpiller dans ces organismes, à la faveur des publications de postes, différents chercheurs qui avaient fait leur doctorat chez nous, et qui avaient souvent de très solides compétences en matière d'économie du développement.