Intervention de Patrick Guillaumont

Mission d'information sur l'action extérieure de la France — Réunion du 22 mai 2013 : 1ère réunion
Audition de M. Patrick Guillaumont président de la fondation pour les études et recherches sur le développement international ferdi et de Mme Sylviane Guillaumont-jeanneney professeur émérite au centre d'études et de recherches sur le développement international cerdi — Université d'auvergne

Patrick Guillaumont :

La création d'une fondation d'utilité publique nécessitait, à l'époque, de pouvoir s'appuyer pour moitié sur des financements privés et pour moitié sur des financements publics. Je ne pense pas que cette exigence ait disparu. J'ai rencontré moins de difficultés pour rassembler le tour de table que pour surmonter des obstacles administratifs. Une fois qu'ils ont été franchis, les revenus tirés des apports étaient très limités (l'équivalent d'un million d'euros).

Le prêt de l'AFD, étalé sur 15 ans, sans intérêt, a été complété par l'apport du LabEX, sur dix ans. Ces deux sources de financement nous ont fourni une base de fonctionnement importante. La troisième étape consisterait à compléter ces ressources par des financements privés mais il est très difficile d'intéresser des acteurs privés à des actions publiques en faveur du développement des idées, sur des thèmes tels que l'allocation internationale de l'aide et le développement régional.

Ces enjeux sont bien sûr importants, de façon indirecte, pour des acteurs privés mais nous ne parvenons pas toujours à les en convaincre suffisamment. Nous ne désespérons pas d'y parvenir et l'influence de fondations étrangères, dans les mêmes domaines, pourrait paradoxalement nous y aider.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion