Mon idée serait de faire de l'AIRD une agence à part entière, et de l'IRD un opérateur de cette agence. Aux États-Unis, le National Institute of Health (NIH) consacre 80 % de son budget à financer des projets de recherche extérieurs, au sein des universités par exemple, et 20 % à ses recherches propres. Imaginons une agence orientée « recherche pour le développement » qui aurait un bras séculier - l'IRD, voire l'IRD fusionné avec le Cirad - et consacrerait une partie de son budget à des projets portés par d'autres partenaires. Hypothèse audacieuse certes, mais qui aurait le mérite d'afficher la recherche pour le développement comme objectif phare, à promouvoir à l'échelle européenne.