Merci, Monsieur le Ministre. Les faits que vous présentez constituent des données fondamentales de la politique de la France en matière de développement. Les conférences de New-York et de Paris figurent à l'agenda des pays qui, comme la France et la Norvège, essaient de conjuguer efficacité et possibilités financières. Cependant, les ressources ne sont pas infinies. Nous travaillons depuis longtemps à la mise en place de cette taxe sur les transactions financières. Le gouvernement actuel, tout comme le précédent, en examine l'affectation : lorsque les finances publiques vont mal, la tentation est grande d'affecter toute ressource nouvelle au budget général. Pourtant, nous savons bien que l'aide au développement est nécessaire au maintien de l'équilibre mondial. Les besoins actuels sont évalués à 180 milliards d'euros : une somme que nous ne saurions réunir sans ressources nouvelles.