En ce qui me concerne, je suis tout à fait favorable à cet amendement.
Certains évoquent un problème de santé. Dois-je leur rappeler que la grossesse n’est pas une maladie ?
Par ailleurs, un test de grossesse n’affecte en rien le corps de celle qui s’y soumet ; elle n’a rien à absorber.
La liberté d’accès au test de grossesse est quelque chose d’extrêmement important, d’une part, sur le plan financier, d’autre part, sur le plan de la discrétion. Je pense plus particulièrement aux jeunes filles – mais elles ne sont pas seules concernées – qui, avant d’oser penser qu’elles sont peut-être enceintes, et plutôt que d’avoir à le dire à une infirmière, à une assistante sociale ou au pharmacien, pourront au moins se rassurer ou découvrir suffisamment tôt leur état de grossesse pour pouvoir prendre les dispositions qui s’imposent.
Certes, nous aurions pu depuis très longtemps engager ce débat dans le cadre d’un texte relatif à la santé. Pour autant, il s’agit non pas d’un problème de santé, mais d’un problème de consommation.