Les alliances sont encore jeunes, la plus ancienne n'ayant que trois ans. Elles n'ont pas toutes le même degré de maturité, et ne sont pas organisées de la même manière.
L'alliance la plus structurée et la plus ancienne est l'Aviesan, qui comporte trois groupes de travail, un groupe Europe, un groupe international, un groupe Sud.
Nous participons à ces trois groupes et avons surtout établi des cartographies de nos activités à travers le monde. Nous échangeons également des informations à propos des missions institutionnelles que réalisent nos responsables, et assistons ensemble aux réunions des institutions européennes.
Nous avons commencé à travailler avec des partenaires étrangers, non sans quelques difficultés factuelles. Lorsque l'alliance se projette en Angleterre ou en Thaïlande, la question se pose en effet de savoir qui va signer, qui cela implique, comment obtenir l'accord de tous les membres. Nous essayons d'améliorer ces procédures, mais je pense que nous ne sommes pas encore prêts à signer ensemble de grands accords internationaux.
L'AllEnvi, seconde alliance à s'être constituée, est dans une phase de partage d'informations, de discussion, d'élaboration de documents communs. Nous commençons à travailler ensemble sur un certain nombre de positions communes.
Les autres alliances sont pour le moment moins avancées. L'Alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales (Athéna) implique un très grand nombre d'universités dans le domaine des sciences humaines et sociales. Nous avons essayé de rassembler toutes les informations. A ma connaissance, on n'est guère allé plus loin. Quant à l'Ancre et à l'Alliance des sciences et technologies du numérique (Allistene), elles ne sont pas encore vraiment organisées sur le plan international.
Il s'agit d'un grand apport en termes d'échange de bonnes pratiques, d'informations, d'établissement de priorités thématiques, y compris géographiques. Nous en sommes à la phase amont...