Il est toujours plus facile de commencer que de fermer ! D'abord, les besoins du pays. Ensuite, l'état d'exécution de notre contrat d'objectifs et de performance et l'atteinte des objectifs initialement fixés. Enfin, les contraintes qui s'imposent à nous, notamment financières. Les financements sont de moins en moins faciles à obtenir. En toute hypothèse, nous ne partons pas d'un pays : nous proposons la fermeture de nos activités, non exclusive d'une reprise de celles-ci, si les conditions sont à nouveau réunies.
En matière de santé, nos programmes sont conçus pour une dizaine d'années, lorsque les pays anglo-saxons et l'Allemagne se fixent un terme de trois à cinq ans. Nous travaillons à raccourcir nos horizons. Cette logique n'est toutefois évidemment pas applicable à des pays en crise prolongée, comme la Centrafrique.