Nous sommes plutôt complémentaires. Nous avons le même champ, nous travaillons dans les mêmes disciplines scientifiques. Avec le Cirad, nous agissons ensemble dans certaines zones, comme la Méditerranée, mais aussi la Guyane. Nous nous sommes récemment rendus au Maroc, pour un exposé à deux voix : nous avons présenté des méthodes de travail différentes et nos collègues marocains, tunisiens et algériens, je l'ai dit, l'ont compris. S'ils s'inscrivent dans une logique de programmes, pour se former en France, ou de coopération académique, c'est plutôt à l'Inra qu'ils s'adressent. S'ils recherchent une logique de projection, dans leur pays, c'est vers le Cirad qu'ils se tournent. Dans l'ensemble, cette complémentarité fonctionne.