Les partenariats doivent être développés car ils permettent le bon fonctionnement de la recherche scientifique.
Par ailleurs, nos moyens ne sont plus en expansion. Le Président Chirac avait accordé à mon prédécesseur, lors du sommet de 2003, une augmentation de la contribution française de 20 millions à 30 millions d'euros. Notre budget étant depuis en baisse régulière, les partenariats permettent de compenser cette évolution.
Nous recourons depuis longtemps aux partenariats, mais sans le penser. Les liens avec l'IRD ont été approfondis comme en témoigne l'élection de Michel Laurent à notre Conseil d'administration. Nous rencontrons régulièrement le CIRAD et la CPU. Notre partenariat avec celle-ci diffère cependant de ceux avec l'IRD et le CIRAD, car elle est plus lointaine. Toutefois, lorsque nous établissons le bilan de la participation des universités françaises à nos projets de recherche, elle est très significative : les universités françaises sont présentes dans plus de la moitié de nos 142 projets. Le CNRS est également un partenaire de premier plan.
Nous faisons donc de cette réalité une philosophie. Notre objectif est ainsi de multiplier les partenariats, notamment avec la Banque mondiale, l'UEMOA et l'UNESCO en Côte d'Ivoire. La part de nos crédits qui proviennent de contrats est en outre de 18 %, ce qui est pour l'AUF une nouveauté positive car notre financement se rapproche de celui de nos chercheurs.