Nous sommes très clairement concurrencés : les pays africains et de l'Est s'ouvrent à d'autres partenariats mondiaux. Comme nous sommes souvent sollicités pour publier en anglais, alors que nous travaillons en Français, le jeu est faussé. Les Anglo-Saxons ont en effet été les premiers à comprendre que les publications étaient un outil de conquête.
Nous devons donc élaborer une stratégie forte, avec l'appui des pouvoirs publics, afin de consolider cette dynamique de coopérations interuniversitaires menacée par des logiques de marchandisation. L'édifice est très fragile, d'autres bailleurs de fonds sont très puissamment dotés. L'argent peut contribuer à tuer des initiatives requérant du temps pour se consolider.