À mon tour de déplorer les conditions dans lesquelles nous examinons cet avenant ; l'amendement annoncé par M. Assouline sera bienvenu.
Sur le fond, la trajectoire budgétaire qu'entérine cet avenant traduit un regrettable manque d'ambition pour le service public audiovisuel. Les bonnes intentions affichées risquent de se heurter rapidement à la réalité. Ainsi du sport : les droits de retransmission obéissent à des logiques de marché qui incitent à la surenchère financière. Ce sont ces règles de marché qu'il faut revoir. En matière d'information, l'avenant au COM affiche des intentions bien floues, sans dire mot des conditions budgétaires que nous imposons à France Télévisions, et dont dépend le sort des rédactions de France 3. Il va falloir faire des choix compliqués ; cela suppose une véritable ambition éditoriale, si l'on ne veut pas aboutir à un résultat contraire aux intentions affichées. Pour ces raisons, nous ne voterons pas cet avenant.