Intervention de Francis Delattre

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 18 septembre 2013 : 1ère réunion
Aides à la presse — Audition pour suite à donner à l'enquête de la cour des comptes

Photo de Francis DelattreFrancis Delattre :

Sur le pluralisme, nous sommes nombreux, au sein de l'UMP, à estimer qu'il relève de la fiction au regard du traitement médiatique de la dernière élection présidentielle, constat qui ne nous empêche pas de dire que la presse a besoin de l'aide publique.

Je me demande pourquoi la presse écrite traditionnelle est complètement absente des grands groupes radio et télévision, alors que ceux-ci posent un vrai problème de démocratie, à partir du moment où ils sont entre les mains de puissances tributaires de la commande publique pour la plupart. Je pense qu'il faudrait mener une réflexion approfondie à ce sujet. En la matière, les réponses varient selon que l'on appartient à la majorité ou à l'opposition. De plus, je suis un élu de la région parisienne, mais je constate qu'en province, même si le journal local est en situation de monopole, l'éditorial parisien relaie l'opinion dominante. C'est une forme d'uniformisation de l'information telle que l'a décrite mon collègue précédemment.

Enfin, quel est l'intérêt de subventionner des magazines télé qui ne contribuent pas au pluralisme ? Je pense qu'il serait plus utile de subventionner la presse spécialisée (environnementale, scientifique...) , car celle-ci contribue à améliorer la qualité des débats sur les différents sujets de société (par exemple les OGM), quand le traitement qui en est fait par la presse généraliste est parfois réducteur.

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