Intervention de Bruno Sido

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 10 septembre 2013 : 1ère réunion
Présentation du rapport sur « la transition énergétique à l'aune de l'innovation et de la décentralisation » — Synthèse des analyses des Auditions et rapports de l'opecst liés à la transition énergétique par M. Bruno Sido sénateur président et M. Jean-Yves Le déaut député premier vice-président

Photo de Bruno SidoBruno Sido, empêché :

Je veillerai à ce que nous en discutions lors du prochain bureau de l'OPECST pour trouver la meilleure solution.

Pour conclure, je ne tenterai pas de résumer l'ensemble des interventions. Le rapport en rendra compte. Pour revenir à ce qu'a dit Christian Bataille, il ne faut pas oublier que la rénovation des bâtiments s'étalera sur plusieurs décennies alors que l'utilisation des équipements électroniques, par exemple les serveurs informatiques, gros consommateurs d'électricité, s'intensifie.

On a rappelé que la dimension européenne était essentielle et j'observe que le besoin d'harmoniser les politiques se complique des limites pratiques rencontrées pour la mise à niveau des interconnexions, qui pourtant contribuent à l'équilibre des réseaux nationaux en permettant des échanges transfrontaliers d'électricité.

La vision d'Anne-Yvonne Le Dain selon laquelle les terres rares pourraient être à l'origine de goulets d'étranglement susceptibles de freiner la transition énergétique me paraît tout à fait pertinente et l'OPECST a déjà un peu abordé cette question géostratégique lors d'une audition publique en mars 2011.

Quant à une meilleure prise en compte des enjeux énergétiques dans le cadre de la culture et l'éducation, évoquée par Corinne Bouchoux, c'est une évolution qui va prendre un peu de temps.

À la suite de la saisine de l'Office par le Président de la commission des affaires économiques du Sénat, nous avions organisé, le 21 février 2013, une audition publique, ouverte à la presse, à l'Assemblée nationale dont le thème était : « Le risque numérique : en prendre conscience pour mieux le maîtriser » qui a confirmé, s'il en était besoin, tout l'intérêt et l'actualité de ce thème. Des événements récents ont encore renforcé ce constat, bien au-delà de ce qui était supposé au mois de février. Cette audition, très riche, a été fort intéressante.

Aujourd'hui, il nous incombe de procéder à la désignation d'un ou de plusieurs rapporteurs pour transformer les pistes entrevues lors de l'audition publique en développements d'un prochain rapport de l'Office tout en ayant soin de bien cibler la problématique à retenir pour, à la fois, prendre le temps d'entendre les personnes concernées, en France, dans l'Union européenne ou à l'étranger mais également être en mesure de présenter ce travail dans un délai raisonnable.

L'étude préalable, dite de faisabilité, propre aux méthodes de travail de l'Office, permettra de préciser ces points - étant entendu que l'audition publique de février 2013 nous a déjà permis de mieux cerner certains enjeux et devrait nous faire maintenant gagner du temps dans l'élaboration de ladite étude préalable.

Pour l'heure, concernant la nomination du, ou des, rapporteurs, j'ai reçu la candidature de Mme Anne-Yvonne Le Dain, députée, vice-présidente de l'Office, et je vais donc lui donner la parole pour expliciter le sens de sa candidature.

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