Intervention de Louis Gallois

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 1er octobre 2013 : 3ème réunion
Mise en oeuvre du programme d'investissements d'avenir et du plan « investir pour la france »

Louis Gallois, commissaire général à l'investissement :

Et dont les têtes repoussent sans cesse ! Dire que l'État ne cède jamais à la tentation serait excessif. Je ne qualifierais toutefois pas de débudgétisation le soutien à la rénovation thermique, sachant que l'État n'avait aucun programme de ce type. Le ministère du redressement productif ne décide pas seul des aides à la réindustrialisation (ARI) : il y a bien un jury et si la décision a été déléguée par le Premier ministre à son ministre du redressement productif, les procédures restent les mêmes. Malgré quelques glissements dans le passé, dénoncés par mon prédécesseur qui craignait de se trouver en difficulté avec la Cour des comptes, nous n'avons pas constaté de dérapage manifeste pour l'instant. Nous restons vigilants.

Je ne suis pas choqué que le PIA finance le Fonds national d'amorçage, qui agit très en amont, avant même le capital-risque : quelle différence avec les subventions à Oseo ? Philippe Bouyoux, qui est Commissaire général adjoint aux investissements pour encore quelques jours, avant de rejoindre son futur poste de ministre conseiller aux questions économiques et financières de l'ambassade de Washington, peut en dire quelques mots.

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