Je profite de l'occasion pour saluer les équipes du Commissariat général à l'investissement, qui sont aux côtés de ceux qui entreprennent. Les investissements de la première tranche, dont relève une grande partie des aides aux universités et qui ont été pris en compte dans le déficit de 2008 et 2009, sont-ils sanctuarisés ? Y aura-t-il un jour des versements en capital, et pas seulement, comme aujourd'hui, en intérêts ? À Strasbourg, une fondation a été créée pour recevoir ces sommes : aujourd'hui elle perçoit seulement des intérêts.
Un mot sur la transition énergétique dans le PIA 2. Les élections allemandes ont causé une réorientation de la stratégie de notre voisin en matière énergétique. Cela pourrait être l'occasion de définir ensemble un plan d'investissement conjoint.
Quel regard portez-vous sur votre partenaire naturel, la BPI, qui semble mettre un certain temps à se structurer ? Est-elle aujourd'hui pleinement opérationnelle ?
Enfin, quel est votre point de vue concernant la fiscalité environnementale et en particulier la taxe diesel, dont il a été question dernièrement ? C'est un rééquilibrage qui devra avoir lieu un jour mais qui ne sera pas sans effets sur l'industrie. Ne faut-il pas envisager un accompagnement ? Que prévoit votre programme en ce domaine ?