Je me félicite du choix de ces deux orientations pour nos travaux, que j'appuie sans réserve. En ce qui concerne le projet de tables rondes et de rencontres en vue de la commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes du 25 novembre et de l'adoption de la résolution onusienne du 20 décembre 1993, je voudrais souligner que notre délégation a en effet une responsabilité importante vis-à-vis des associations de femmes qui agissent à l'étranger. La dimension internationale de nos réflexions me semble fondamentale.
S'agissant de cette initiative sur les femmes résistantes, dont l'apport à la libération de notre pays a été trop longtemps ignoré, je me souviens d'avoir rencontré des résistantes françaises il a une quinzaine d'années, à l'occasion de la présentation du livre d'une historienne américaine sur le sujet. Cette étude - sans précédent à l'époque - a d'ailleurs beaucoup contribué à faire connaître l'héroïsme de ces femmes, qui sont restés trop modestes et discrètes.