C’est très volontiers que je m’engage au nom du Gouvernement sur ce sujet.
Monsieur le rapporteur pour avis, vous avez exposé très précisément et très clairement l’enjeu en cause et évoqué l’obstacle que représentaient les conventions fiscales, ainsi que la nécessité pour les entreprises concernées d’avoir un établissement stable en France.
M. le ministre chargé du budget m’a confirmé que vos inquiétudes, exprimées depuis la première lecture, monsieur le Arthuis, avaient été très sérieusement prises en considération et que le travail était désormais suffisamment avancé pour que le Gouvernement soit en mesure de présenter un amendement lors du débat budgétaire pour 2014.
Vous avez raison : cette disposition ne figure pas encore dans le projet de loi de finances tel qu’il a été adopté en conseil des ministres et tel qu’il est soumis à votre examen.
Toutefois, et même si les gouvernements rechignent généralement à le faire, vous n’ignorez pas que le Gouvernement peut présenter un amendement à cette occasion.
La réflexion est suffisamment avancée au niveau de ses services pour que le ministre puisse voir clair sur cette question au moment du débat budgétaire. Dans l’attente, il se propose de travailler avec vous à la rédaction d’un amendement le plus précis et le plus efficace possible.
Si vous consentez à retirer votre amendement, le débat sur cette question sera juste différé de quelques semaines : je prends devant vous cet engagement formel au nom du Gouvernement, avec les assurances du ministre du budget et je formule la même demande de retrait à l’égard de l’amendement défendu par Mme Cukierman.