La dotation globale de fonctionnement doit être réformée, et je crois que nous partageons tous ce constat. Toutefois, j’estime qu’il convient d’adopter une méthode plus globale et de prendre en compte la diversité des situations et des mécanismes déjà existants ; il faut également examiner la péréquation verticale et horizontale, sans oublier de réfléchir aux ressources propres qui garantissent l’indépendance des collectivités territoriales.
Par ailleurs, de préférence au financement isolé de chaque petite ville, les écologistes appellent de leurs vœux une réflexion sur le regroupement des communes sous la forme de communautés de communes ou d’autres établissements publics de coopération intercommunale ; nous en avons débattu avec Mme Lebranchu la semaine dernière, lors de l’examen du projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles.
Je précise qu’il ne s’agit pas de supprimer les villages ou de les diluer, mais de trouver des solutions aux besoins des habitants dans le cadre d’un bassin de vie cohérent. En effet, à quoi sert-il d’avoir une piscine ou une salle polyvalente dans toutes les communes ?