L'exposé du rapporteur général était lucide et éclairant. Lors de mon voyage dans les pays baltes en 2001 avec Pierre Moscovici et Jacques Chirac, alors Président de la République, celui-ci apportait un message d'espoir en affirmant que nous allions aider leur pays à intégrer la zone euro, ce qui nous a d'ailleurs aidé à régler le difficile sujet des « légations baltes ».
À l'époque, j'avais constaté le fort contraste entre les villes, très en pointe du point de vue technologique, et les zones rurales, très proches de notre France du début du XXème siècle. Alors que les relations avec la Russie et les questions de citoyenneté étaient déjà des sujets de préoccupation, l'intégration dans la zone euro était perçue comme une solution d'avenir. Depuis, l'espoir a fait place au doute, comme l'a montré le rapporteur général avec beaucoup de lucidité. Le chemin pour arriver maintenant au bout de la démarche n'est pas aisé, surtout si les Européens ne sont pas vraiment à même de convaincre c'est un projet que nous pouvons développer en commun.
Je souscris pleinement à l'analyse du rapporteur général sur l'état actuel de la Lettonie et ses relations avec les autres pays européens, en rappelant tout de même les forts liens d'amitié existant également entre ce pays et la France.