Les différents intervenants qui se sont exprimés ont déjà dit l’essentiel.
Après l’adoption de la résolution à l’unanimité en commission des affaires européennes et en commission des affaires sociales, nous nous orientons également, semble-t-il, vers un vote unanime dans l’hémicycle ; je m’en félicite.
N’entrons pas dans d’autres débats qui pourraient nous diviser. La discussion d’aujourd’hui ne porte pas sur nos conceptions économiques ou philosophiques respectives. Retenons ce qui peut nous rassembler.
Selon M. Arthuis, nous nous sommes tous trompés. Précisément, ce débat, que j’ai trouvé extrêmement intéressant, a aussi l’utilité de nous amener à réfléchir sur la construction européenne.
Chacun le comprendra, je suis plus proche de notre collègue Jean Desessard lorsqu’il insiste sur la nécessité d’une harmonisation sociale que de M. Arthuis, avec tout le respect que je lui dois, quand il remet en cause notre modèle social et notre capacité à le financer.
Harmonisation, solidarité, coopération, plutôt que concurrence absolue : voilà ce en quoi je crois !