Le troisième point à l’ordre du jour est la communication de la Commission européenne sur la dimension sociale de l’Union économique et monétaire. Cette communication était très attendue, mais le document présenté n’est pas à la hauteur des enjeux.
Certes, la mise en place de cinq nouveaux indicateurs sociaux – taux de chômage, taux de chômage des jeunes, revenu brut réel des ménages, taux de risque de pauvreté et indicateur d’inégalités – permettra de comparer les performances économiques et les données sociales d’un même État.
Je ne conteste pas l’avancée que ces nouveaux indicateurs sociaux peuvent représenter. Mais peut-être peut-on rêver à l’instauration d’un produit de bonheur brut, un PBB, au niveau européen ?