Nous avons, à de nombreuses reprises, évoqué au cours de ce débat le drame que connaît la Syrie et ses conséquences, à savoir l’afflux de réfugiés. Nous avons tous la volonté qu’une issue pacifique et politique soit trouvée le plus rapidement possible. Or, mi-novembre, devrait – j’emploie à dessein le conditionnel – se réunir la conférence de Genève II pour la paix en Syrie sous l’égide de l’ONU. Celle-ci devrait se fixer pour objectif d’aboutir à la cessation des violences, au retour des réfugiés et des déplacés et à la mise en place d’un gouvernement transitoire. Elle devrait réunir l’ensemble des parties syriennes, les pays impliqués dans la région, les États-Unis, la Russie et l’Union européenne, notamment.
Je connais la position de la France, qui œuvre activement à la tenue effective de cette conférence, mais pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, quelle est la feuille de route de la diplomatie européenne en la matière, laquelle reste bien discrète sur le sujet ?