Intervention de Thierry Repentin

Réunion du 16 octobre 2013 à 14h30
Débat préalable à la réunion du conseil européen des 24 et 25 octobre 2013 — Débat interactif et spontané

Thierry Repentin, ministre délégué :

Sur ce dossier très complexe que nous avons porté, comme vous le savez, devant les Nations unies, afin que soit adoptée une résolution contraignante par le Conseil de sécurité dont le non-respect entraînerait une action au titre du chapitre VII de la Charte des Nations unies, nous poursuivons les négociations au jour le jour. Nous lui accordons toujours autant d’attention. Laurent Fabius consacre énormément de temps à cette question, afin, notamment, de s’assurer, dans la perspective de la conférence de Genève II, que puissent se retrouver autour de la table toutes celles et tous ceux dont nous estimons qu’ils ont une légitimité démocratique à s’exprimer sur l’avenir de la Syrie. Nous souhaitons la meilleure représentativité possible des forces à ce jour en présence.

Vous le savez, mesdames, messieurs les sénateurs, les États-Unis et la Russie considèrent que la présence de Bachar Al-Assad est nécessaire. Cependant, nous percevons moins d’enthousiasme pour que celles et ceux que nous avons, nous, considérés comme étant aujourd’hui les représentants du peuple syrien puissent être accueillis et participer aux négociations.

Nous avons l’espoir que, au terme de son mandat, le président syrien actuel puisse ne plus être dans la course, ce qui favoriserait vraiment une solution politique, que nous appelons tous de nos vœux. En effet, au-delà du problème de la destruction des armes chimiques, on oublie de plus en plus, hélas, que la guerre conventionnelle continue et fait chaque jour plusieurs dizaines de morts.

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