Je crois que quelles que soient les études portant sur le monde associatif, celles-ci ne peuvent qu'achopper sur l'importante question du bénévolat. Lorsque vous évoquez les éventuelles incitations à la mise en place de la parité et du non-cumul, avez-vous tenu compte du poids du bénévolat qui est une denrée de plus en plus rare aujourd'hui ? Dans quelle mesure peut-on encourager et soutenir le bénévolat ? Je pensais, certainement comme d'autres, à des incitations fiscales, car certaines personnes consacrent leur vie entière au bénévolat sans rien obtenir en retour. On pourrait me rétorquer que de telles mesures de compensation, si elles étaient prises, sonneraient quelque peu la fin du principe du bénévolat, mais du fait de sa rareté, n'y a-t-il pas quelque chose à faire ? Ma ville, par exemple, compte 104 bénévoles, qui sont autant de passionnés, et je ne peux me permettre de les perdre. C'est pourquoi je souhaiterais proposer à notre commission de réfléchir de près à cette question.