Il y a d'autres secteurs, comme celui de l'enseignement supérieur et de la recherche, où des avancées ont permis d'asseoir le volontariat. La loi récente sur l'enseignement supérieur et la recherche a ainsi reconnu l'engagement volontaire des étudiants dans la vie associative, en le distinguant de l'emploi étudiant et en permettant une validation de cette démarche dans le cursus d'études. J'ai en mémoire l'exemple d'un étudiant en Master 2, qui a pris une année blanche pour assumer volontairement la présidence de son association, et dont les acquis seront validés pour l'obtention de son diplôme. Je crois qu'il est important d'essayer de diffuser des expériences analogues à celles de ce jeune étudiant pour irriguer le vivier de bénévoles potentiels. Une telle démarche, d'ailleurs, rejoint le service civique, désormais très institutionnalisé, lui-même victime de son succès, faute des moyens pour financer le nombre croissant d'engagements. Mais de tels engagements demeurent, sur le long terme, autant de facteurs d'insertion dans la vie sociale et de gages d'une réussite personnelle et professionnelle.