L'enjeu, aujourd'hui, est celui de la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité, qui nécessite de plus en plus de moyens. Mais comment lutter si vous ne pouvez pas acheter d'ordinateurs ?
S'agissant des gendarmes en Guyane, sont-ils considérés comme étant en OPEX ? Ils font un travail admirable, en particulier en termes de saisie de matériels.
Général Favier - Le moral est morose. Les gendarmes pensent qu'ils n'ont pas les moyens d'accomplir leurs missions. Ils ne demandent rien pour eux, ils aspirent juste à pouvoir faire leur travail dans de bonnes conditions.
Nous sommes dans une phase d'affermissement de la relation avec les élus. Nous travaillons avec l'association des maires de France pour renforcer encore la proximité.
S'agissant des systèmes de communication, il y a harmonisation de la gamme des matériels entre policiers et gendarmes. Un service commun a été créé, le service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure, qui mutualise l'ensemble des demandes, des achats, et sera chargé, demain, d'élaborer le moyen de communication commun des forces de sécurité.
L'immobilier est notre préoccupation, d'autant plus que les conséquences sont fortes sur les conditions de vie des familles également.
La réserve citoyenne est de grande qualité, c'est une réserve de relais et confortant le lien avec la Nation. Je souhaite qu'elle s'améliore encore par un ciblage plus précis des personnes et de leurs capacités à consolider le rayonnement de l'institution.
Concernant la cybercriminalité, nous avons pris en compte la juste mesure de l'enjeu et nous nous adaptons ! Notre outil est performant et structuré avec un référentiel cyberdéfense. Notre système permet de lutter contre des fléaux tels que la pédopornographie, les arnaques aux moyens de paiements, ... Pour soutenir notre action dans ce domaine, nous devrons renouveler prochainement notre parc informatique, ce qui induit d'en avoir les moyens, sinon nous serons en difficulté d'ici 2 à 3 ans.
Enfin, en Guyane, l'engagement est très dur, très fort, notamment sur la lutte contre l'orpaillage clandestin. Mais ce n'est pas un théâtre « OPEX »