Un tel regroupement n'a-t-il pas pour effet d'éloigner encore plus les gendarmes de la population ?
Général Favier. - Non, car il est plus efficient d'organiser un service public de sécurité publique pertinent avec une brigade de vingt gendarmes plutôt qu'avec trois brigades de six. Cela permet ainsi de renforcer la présence des gendarmes sur le terrain, qui viennent au devant de la population et de ses besoins.
L'augmentation des cambriolages est une vraie préoccupation pour le ministre de l'Intérieur et pour la gendarmerie. Il a d'ailleurs présenté ses priorités dans un plan spécifique le 25 septembre dernier. La gendarmerie va orienter l'action de son personnel pour accentuer encore la lutte contre ce phénomène. Nous avons également des discussions avec certaines professions, comme les bijoutiers, ou les agriculteurs, pour renforcer la sécurité.
Les transferts de zone de compétences entre la police et la gendarmerie vont se poursuivre, à l'image de Romorantin où je crois que, malgré les inquiétudes initiales des élus, ce transfert s'est passé dans de bonnes conditions.