Madame la ministre, pendant la discussion générale, j’avais indiqué que nous ne nous connaissions pas et que le hasard m’avait offert la chance d’être rapporteur pour avis sur l’un de vos textes.
À l’issue de nos débats, je vous confirme le plaisir que j’ai ressenti à travailler avec vous et le respect qui est le mien envers votre écoute et votre maîtrise des dossiers. Je salue la qualité du travail de vos collaborateurs et le soin que vous portez à entretenir la concertation. C’est une remarque de forme, mais la forme, ça compte !
Depuis les grands textes gaullistes, les lois Vivien et autres textes sur l’habitat indigne, il y avait longtemps que l’on ne sentait plus du souffle ! Il suffit de faire parler Nancy Bouché et le pôle d’éradication !
Je vous remercie de vous être saisie de la question comme vous l’avez fait. Nous l’avons dit sans ambiguïté, des réglages restent à faire ; c’est l’objet de la navette. Je remercie d’ailleurs le Gouvernement de ne pas avoir choisi la procédure accélérée.
Nous avons incontestablement progressé sur l’habitat indigne ; cela a été dit par les collègues qui sont confrontés au problème. Nous pouvons profiter de la navette pour aller plus loin encore.
Madame la ministre, vous n’êtes pas tombée dans le piège qui vous guettait. Car, comme si le challenge ne suffisait pas, évoquer le PLU intercommunal à quelques mois des élections municipales et, forcément, du renouvellement sénatorial…