Il me semble que l'application de critères financiers conduit à accorder des prêts à des pays qui ne sont pas prioritaires. Nous avons eu une controverse avec le directeur de l'Agence, à propos du Kazakhstan. C'est un exemple.
Les habitants des pays les plus pauvres chercheront toujours à émigrer vers le continent riche le plus proche. Quels que soient les efforts, le flux ne se tarit pas, le nouveau drame de Lampedusa l'a une fois de plus montré. Que pouvez-vous faire pour endiguer ce mouvement ? On estime que 20 000 migrants se sont noyés en Méditerranée. Ne faudrait-il pas privilégier, dans notre aide à l'éducation, l'apprentissage de métiers concrets plutôt que l'université par exemple ?
Enfin, je me joins à mon co-rapporteur pour estimer que la loi de programmation ne doit pas contenir seulement des orientations générales. Elle doit baliser un chemin.