La nouvelle PAC permettra aux États membres d'allouer des aides ciblées optionnelles, à l'exception du soutien aux jeunes agriculteurs qui sera obligatoire. La PAC contient donc une part importante de subsidiarité et donne aux États un pouvoir de choix. Dans son arbitrage national, quelles seront les priorités de la France ? Deux agriculteurs aux caractéristiques de production équivalentes mais installés dans deux États différents pourraient se trouver dans des conditions de travail et de rémunération complètement différentes : cette situation ne risque-t-elle pas d'engendrer des distorsions de concurrence ? La France est-elle suffisamment armée pour répondre à cette concurrence ?