La question de la majoration de l'aide aux premiers hectares fait tout de même débat dans les campagnes. On aurait pu faire différemment car tous les hectares ne se valent pas. Les rendements varient fortement selon les territoires. Pourquoi n'avoir retenu que ce critère ? On aurait pu prendre en compte le chiffre d'affaires. Par ailleurs, seuls les GAEC sont éligibles à la transparence, jusqu'à trois exploitants. On ne tient pas compte de la main d'oeuvre dans le calcul de la majoration. C'est regrettable.
Les zones intermédiaires doivent pouvoir bénéficier de MAE spécifiques. Les zones de plaine n'en ont pas besoin du fait de bonnes conditions d'exploitation. Les zones de montagne sont déjà bénéficiaires d'aides renforcées. Or, le croissant non fertile de la Lorraine à la Charente, qui connaît des faibles rendements, doit ne pas être défavorisé dans la réforme.