Trop peu, monsieur Haenel, parce que l'Europe proposée est précisément celle des financiers et des comptables, comme l'illustrent les petits débats sur la future maquette budgétaire de l'Union, comme le souligne aussi le refus britannique de remettre en cause le « chèque » autrefois accordé à Mme Thatcher. Trop peu d'Europe alors qu'elle devrait investir massivement dans la société de la connaissance, de l'innovation, de la formation tout en s'assurant les moyens de sa défense autonome.
Un journaliste écrivait hier, dans Les Echos, que Bruxelles jouait de malchance. Il faisait allusion à la directive Bolkestein, temporairement mise de côté, ...