Par ailleurs, dans l'euroscepticisme ambiant, cultivé par certains, subi par d'autres, ce texte répond aux inquiétudes d'un certain nombre d'Européens. Qui n'a pas entendu dénoncer la distance entre l'Europe et les citoyens ? Combien de fois n'avons-nous entendu dire, quand nous ne le disions pas nous-mêmes : « c'est la faute à l'Europe », en oubliant de préciser, quand cela était positif : « c'est grâce à l'Europe » ? Combien de fois a-t-on reproché à la Commission d'être une instance technocratique éloignée de la population ?
Il fallait rapprocher l'Europe des citoyens...