Je voudrais revenir sur la question posée par mon collègue Doligé au sujet des 5 % de la LBU. Loin de moi l'idée de vouloir « casser » le budget du Gouvernement. Mais il faut reconnaître l'existence d'un problème, qui n'est pas évoqué dans les documents budgétaires, lié à la dette de l'État en matière de LBU. En Guyane, cette dette avoisine les 70 millions en crédit de paiement. Une fois celle-ci réglée, que restera-t-il pour le financement de la production nouvelle de logements sociaux ? N'y aura-t-il pas in fine un fléchissement important de cette production en 2014 ? Dès lors, ne serait-il pas de bonne politique d'accepter une baisse du taux requis de LBU à 3 % ?