C'est vrai. Sur la banane, le Premier ministre a dit que l'épandage aérien devrait s'arrêter d'ici deux ans, nous avons très peu de temps pour préparer la reconversion, mettre au point de nouvelles spéculations, de nouveaux itinéraires techniques et définir la taille optimale des exploitations agricoles. La fin des quotas créera une concurrence supplémentaire pour la production sucrière de La Réunion et de la Guadeloupe : déjà, en dépit des aides actuelles, le surcoût est de 100 euros la tonne de sucre par rapport au coût de production d'autres pays. Nous avons demandé une étude à un cabinet indépendant pour anticiper l'impact de la fin des quotas sucriers et les éventuelles pistes de réorientation. Depuis dix ans, des efforts de productivité considérable ont été réalisés, le prix à la tonne de sucre a été gelé : il en est résulté des efforts de productivité considérables consentis par les exploitants.