L’intervention de Mme Primas comporte de nombreuses questions. Ne reprenons pas un débat d’ordre général.
Je rappelle toutefois que nous disposons déjà d’un grand nombre de règlements en matière de voirie, laquelle est généralement imperméabilisée.
Dans la mesure où il suffirait d’appliquer cet arsenal réglementaire pour n’utiliser que très peu de produits phytosanitaires, nous avons considéré que cet enjeu était déjà traité en grande partie par la réglementation existante, notamment dans le cadre de la loi sur l’eau.
En outre, pour ce qui concerne l’aspect financier, tous les exemples montrent que les villes qui se sont engagées dans le zéro phyto l’ont fait à budget constant. La ville de Versailles, saluée tout à l'heure, le démontre chaque jour, de même que ma bonne ville de Nantes. Le passage au zéro phyto n’implique donc aucun coût supplémentaire.
Il s’agit d’un changement de pratique et de regard, ainsi que de questions de pédagogie et de communication.
Par ailleurs, madame Primas, vous vous interrogiez sur la raison pour laquelle la commission n’avait pas retenu vos amendements. Ceux de M. Ries visent à ajouter une précision, alors que les vôtres tendaient à substituer des termes à d’autres. En ce sens, ils étaient très différents.