Il faut distinguer le choix d'effectuer l'évaluation en énergie primaire, et celui de retenir un coefficient multiplicateur de 2,58 pour l'électricité. Je maintiens que le comptage en énergie primaire me semble pertinent, car c'est une manière d'effectuer des comparaisons indépendamment des modalités retenues pour les chaînes techniques de production d'énergie. S'agissant de la valeur du coefficient multiplicateur lui-même, on peut imaginer qu'il y ait débat.
Par ailleurs, je ne vois pas où serait le problème si, effectivement, l'application de la réglementation thermique empêchait le chauffage à l'électricité dans certains cas, sachant que, de toute façon, la part d'électricité dans la consommation des bâtiments, tous usages confondus, est appelée à croître avec les progrès de l'isolation.