Aussi bien, nous sommes tous porteurs de préoccupations locales et de revendications de nos concitoyens concernant des baisses de coût. Toutes sont légitimes !
Seulement, il appartient aussi à la commission des finances d’examiner de près la situation financière de notre pays. Or le solde comptable du budget 2014, que j’ai présenté hier en commission, s’établit, après le débat budgétaire à l’Assemblée nationale, à 82, 5 milliards d’euros de déficit. Mes chers collègues, faut-il encore creuser le trou ?
Qui va payer le déficit ? La dette ! Qui va payer la dette ? Nos enfants ! Pouvons-nous encore nous permettre, pour légitimes que soient nos raisons, d’accroître systématiquement notre déficit ?
De fait, il s’agit bien de cela, puisqu’on propose de minorer le taux de la TVA sur un certain nombre d’activités.