Il y a deux ans, j'ai assisté à une conférence organisée par Rama Yade à laquelle participaient des femmes originaires du Kivu. Nous avons entendu des récits de viol par des victimes ou par des témoins de ces drames. Allons jusqu'au bout de l'horreur, car il faut la connaître pour mieux la combattre : j'ai entendu le récit de viols de femmes commis devant le mari et les enfants - dès lors que ceux-ci étaient assez grands pour tenir debout - puis on ouvrait le ventre de la victime pour y remettre un de ses enfants. Je félicite notre présidente Brigitte Gonthier-Maurin d'avoir choisi ce thème de travail pour la délégation aux droits des femmes du Sénat. Nous devions nous saisir de ce sujet.